FIVMPAMA : Une plateforme digitale pour booster le marché

Fivmpama : 10% à 15% des entreprises ont pu redémarrer

Plusieurs entreprises n’ont pas pu reprendre leurs activités convenablement, à cause de la crise sanitaire en 2020. 40% des entreprises du groupement Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy ou Fivmpama ont dû fermer boutique en 2020, selon son président Andrianavalomanana Razafiarison.

Actuellement, 10 à 15% de ces entreprises seulement ont pu redémarrer leurs activités. Pour les aider, le Fivmpama a ouvert une plateforme digitale, afin de faciliter les échanges entre membres et avec leurs fournisseurs ou leurs clients. Par ailleurs, un business center sera opérationnel pour ces entrepreneurs d’ici un mois, a-t-il souligné. Quelles sont les solutions proposées par le gouvernement face aux problèmes auxquels sont confrontées certaines entreprises ? Ces dernières qui embauchent plusieurs employés, lesquels malheureusement ont été mis au chômage. Il faut admettre que les mesures de confinement prolongé durant l’année dernière, ont fortement impacté le secteur de l’emploi. Un reconfinement sera terrible pour les Malgaches.

Nandrianina A – La Gazette

FIVMPAMA : Une plateforme digitale pour booster le marché

« Contact is contract » a indiqué hier le secrétaire général du FIVMPAMA. En d’autres termes, nouer des contacts peut aboutir à des contrats et des relations d’affaires. Un nouvel outil vient d’être lancé par ce «groupement du patronat malgache » pour y parvenir.

De nombreux secteurs d’activités ont été impactés par la crise sanitaire. Une initiative a été développée par le «Groupement du Patronat Malagasy FIVMPAMA» (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy) pour permettre aux entreprises membres de se relever. « Une plateforme digitale est mise en place pour faciliter les échanges, l’interconnexion et développer les opportunités d’affaires entres les 5000 membres à Madagascar et à l’étranger. Cela constituera un tremplin pour conquérir et développer de nouveaux marchés » a indiqué hier Andrianavalomanana Razafiarison, président du FIVMPAMA à Ambatobe.

La crise sanitaire et la crise économique qu’elle a entraînée a eu des répercussions sur les marchés. « Les entreprises sont en difficulté. Nous ne pouvons pas restés les bras croisés. Des mesures s’imposent pour permettre aux opérateurs de continuer à produire des biens et des services » a poursuivi notre interlocuteur. La plateforme permettra une approche « B to B » (Business to Business). Les importateurs pourront entrer directement en contact avec des transitaires sans intermédiaire, des producteurs pourront collaborer avec des exportateurs…et la liste n’est pas exhaustive.

En pleine crise sanitaire, environ 40% des membres du FIVMPAMA ont été gravement impactés. Actuellement, près de 30% n’ont pas encore pu sortir la tête hors de l’eau et sont toujours en cessation d’activité. «Nul ne sait quand est-ce qu’ils ouvriront de nouveau leurs portes » a précisé Andrianavalomanana Razafiarison. A maintes reprises, le Fivmpama a sollicité un appui financier de l’état au profit des petites et moyennes entreprises, sans résultat probant.

Le président du FIVMPAMA s’est également exprimé sur la conjoncture actuelle. «Le pays fait face à des difficultés tant dans le domaine social qu’économique. Il existe également une certaine tension sur le plan politique. Nous, opérateurs économiques, nous ne souhaitons pas que cela aboutisse à un chaos. Au contraire, c’est le moment opportun pour faire preuve de solidarité et d’instaurer un apaisement politique. Les dirigeants devraient par ailleurs être attentifs aux cris de détresse des uns et des autres ainsi qu’aux appels du secteur privé. Ce groupement de patronat sollicite une rencontre régulière avec le président de la République ou le premier ministre pour qu’un dialogue réel soit établi, dans le but commun de développer le pays.

Claudia R. – MaTV

FIVMPAMA – Entraide entre opérateurs pour trouver des débouchés

Business to business. Les membres du groupement du patronat malagasy (Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy ou FIVMPAMA) se soutiennent mutuellement pour écouler leur produit pendant cette crise économique.

Ils ont lancé, vendredi dernier à Ambatobe, une plateforme digitale permettant de faciliter les échanges. En effet, le secteur privé, surtout les Petites et moyennes entreprises (PME), est le plus touché par les conséquences de la pandémie. Malgré la reprise, la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages conduit à la perte de clientèle pour les entreprises. Cette plateforme favorise ainsi la mise en relation entre entreprises. « Il faut qu’on trouve des solutions pour sauver notre activité. C’est la raison pour laquelle on exploite notre réseau. Notre situation n’est plus comme avant. On doit multiplier le nombre de client pour gagner des bénéfices car la majorité des Malagasy ont vu leur revenu baisser à cause de la pandémie. Grâce à cette plateforme, les opérateurs peuvent s’entraider. Il suffit qu’un chef d’entreprise détermine son besoin et le reste propose les services ou l’offre. Notons que le coût des matières premières grimpe en ce moment. Cette stratégie évite les intermédiaires grâce au contact direct avec les fournisseurs » explique Razafiarison Andrianavalomanana, président du FIVMPAMA.

D’après les chiffres fournis, le FIVMPAMA regroupe 5 000 opérateurs répartis dans toute l’île. 40% d’entre eux ont cessé leur activité faute de trésorerie. Ils travaillent dans tous les secteurs d’activités pour ne citer que l’agriculture, l’élevage, la transformation, le commerce. Le président du groupement déplore la crise politique actuelle. Le secteur privé recherche une stabilité, selon ses dires. « C’est le moment de faire preuve de solidarité et non pas de créer des tensions. L’activité des entreprises dépend fortement de la situation politique dans le pays. Nous souhaitons d’ailleurs plus de dialogue entre le public et le privé pour rechercher ensemble des solutions face à la crise actuelle », souligne-t-il.

Solange Heriniaina – La Vérité